Activités
Quelle est la carte techno-coloniale ?

Quelle est la carte techno-coloniale ?

Dans cette occasion on va faire un atelier pour explorer les différents possibilités de visualisation de une carte techno-colonial de la production de technologie électronique. On vise à réfléchir à la manière comment les composants physiques de la technologie sont extraits, produits et jetés, et par qui, ainsi qu’à sa relation directe avec le changement climatique et la violation des droits humains, en utilisant des méthodologies des artistiques.

On veut déchiffrer cette nouvelle carte techno-coloniale, a travers les concepts abordés dans des définitions de colonialisme, et revoir quels sont ces nouveaux territoires flou, qui les gouvernent, qui sont les techno-citoyennes.

[1]«Si nous lisons la définition de Wikipédia, nous pouvons avoir une définition assez généralisée du colonialisme :

« Le colonialisme est le système politique et économique par lequel un État étranger domine et exploite un autre État, un territoire qu’on va appeler colonie. Le colonisateur, l’envahisseur ou le conquérant impose un contrôle militaire, politique, économique et social, normalement par la nomination de personnes originaires du pays conquérant ».

Mais si nous parlons de techno-colonialisme, de quoi parlons-nous, quel est son territoire, quel est cet État étranger qui domine et exploite l’autre, est-il imposé par la force militaire ?

La production de technologie électronique (ci-après e-technologie) implique une usurpation de la terre, de ses richesses et de ses ressources naturelles, mais nous nous demandons toujours si cette « terre » correspond au territoire d’un pays entier, et quelle est la métropole à laquelle elle est asservie. Des questions se posent alors : qu’est-ce que le territoire techno-colonial, quelles sont ses frontières, quelle est sa citoyenneté, qui sont ses gouvernants ?

Le techno-colonialisme relie des territoires diffus, les redéfinit et les transforme en territoires discontinus, en territoires physiques et virtuels, en territoires de proximité et de distance. Notre corps devient la trace du techno-colonialisme.
« 

Pendant cet atelier on veut réfléchir ensemble sur quelles sont ces nouvelles carte redéfini para le techno-colonialisme, et on utilisera des méthodologies des arts plastiques pour le mettre en place, en appelant la créativité, l’usage de nos sens on veut déclencher des nouveaux possibilités et établir de différents formes d’expression et partage. 

[1] Extrait traduit du texte publié originalement en espagnol au journal en ligne El salto diario.