Quelques réflexions faites pendant l’atelier « Techno-colonialisme »
Le samedi 8 juillet, nous avons organisé un atelier en ligne qui faisait partie de « Cuerpxs difusxs y parentescos distribuidos » dans le cadre de » e-cuerpo : encuentro internacional de arte y tecnología wearable « ·.
L’atelier a été suivi par une vingtaine de personnes et nous y avons introduit la notion de technocolonialisme comme l’intrusion de la technologie dans un territoire. Mais quel territoire? a t’il a des frontières?, quelle citoyenneté?, qui sont ses dirigeants ?
Comme le technolonialisme a différentes dimensions, dans cet atelier, nous avons voulu nous concentrer sur les déchets électroniques et leur impact social.
Pour ce faire, nous nous sommes inspirés de la définition de l’ONU, qui définit les déchets électroniques comme tout produit mis au rebut avec une batterie ou une prise, et qui contient des substances toxiques et dangereuses, telles que le mercure, qui peuvent constituer un risque sérieux pour la santé humaine et environnementale.
Après avoir fourni une série de données et d’informations sur la production de déchets électroniques, leurs quantités et leurs impacts sur la chaîne alimentaire et la santé, des groupes de travail en ligne ont été mis en place pour discuter d’aspects tels que:
- Quelle quantité de déchets électroniques avez-vous produite au cours de l’année écoulée ?
- Comment pensez-vous que la production et l’utilisation d’appareils électroniques modifient notre corps ?
- Où et par qui les appareils électroniques sont-ils produits et qui reçoit les déchets ?
Après la discussion de groupe, différents aspects ont été soumis à la réflexion, tels que l’obsolescence planifiée, l’impact sur la santé mentale, le changement de perception de la réalité, le manque de connaissances sur l’impact sur la chaîne alimentaire et la santé, l’exploitation dans le sud global, où les ressources naturelles sont trouvées et perpétuent donc les conflits et la violence, les investissements dans la technologie « verte » à un coût environnemental élevé, tels que l’utilisation et la contamination de l’eau.
Après deux heures de débat, nous avons conclu qu’il était nécessaire de réfléchir à la consommation technologique, à la nécessité d’utiliser la technologie dans certains processus et à la mesure dans laquelle l’innovation passe par l’utilisation d’une technologie qui a un impact négatif sur l’environnement.
Nous espérons continuer à y réfléchir avec e-body lors des prochaines sessions.